avec Mars Bleu, l’Inca veut relancer la participation toujours trop basse.
En cette nouvelle édition de Mars bleu, le mois dédié au dépistage du cancer colorectal, l’Institut national du cancer (Inca) dévoile sa nouvelle campagne de sensibilisation sur le dépistage organisé du cancer colorectal. « C’est tous les 2 ans, dès 50 ans », rappellent les supports de communication diffusés sur les réseaux, affichages publics et écrans.
Ce mois de sensibilisation succède à la publication de l’arrêté donnant à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) la charge de l’envoi des invitations aux assurés pour les programmes nationaux de dépistage organisé (PNDO) des cancers colorectaux, du col de l’utérus et du sein.
Le chiffre, annoncé par Santé publique France (SPF) dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire(BEH) de ce mardi 5 mars, a été estimé d’après les données remontées par les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC). Le taux de participation pourrait s’élever, en réalité, à 37,5 % ,
Un taux qui reste toujours trop bas.
Améliorer le dépistage et la prise en charge précoce
Devant ces chiffres, de nouvelles mesures sont mises en place afin de faciliter l’accès au test. Les nouvelles modalités pour recevoir son kit de dépistage par exemple ou encore la liste des patients n’ayant pas réalisé leur dépistage mise à disposition des médecins sur amelipro.
Les centres de recherche du cancer viennent également en renfort avec des campagnes de prévention durant Mars bleu, mais aussi des programmes de prévention et programmes de soins afin d’œuvrer pour une prise en charge précoce des cancers colorectaux.
D’après l’article de Juliette Dunglas, publié le 05/03/2024 dans le Quotidien du Médecin
Dans l’espoir d’améliorer le taux de participation, le Gefluc Occitanie participe à la campagne de diffusion des nouvelles informations pour faciliter l’accès au dépistage. |